Si la médecine, la recherche et la science ont pu aussi bien évoluer, c’est parce qu’elles se sont structurées.

On ne fait plus n’importe quoi, et encore heureux…

Mais c’est ce dont nous allons parler dans les lignes qui suivent.

De ce cadre, de ces méthodes, de ces critères qui sont si importants.

Logiquement, on sait que certains critères, par exemple pour les prises de sang, doivent être respectés pour établir un diagnostic.

Il y a le symptôme préalable, et ensuite les données chiffrées qui viennent confirmer, ou infirmer cela.

Ce qui est très intéressant, c’est que l’on se rend compte, qu’en récupérant beaucoup d’information, on arrive à établir des statistiques qui peuvent aider pour l’avenir.

Quelqu’un qui fait de l’hypertension, on sait qu’il aura une tension, comprise entre deux valeurs de références.

On sait de plus, qu’historiquement, avoir ce type de tension peut provoquer des problèmes plus ou moins graves.

Il ne reste plus qu’à faire en sorte de revenir à des valeurs qui permettent de revenir à une “bonne” santé !

D’ailleurs, c’est tout le principe des médicaments.

Vous aider à revenir dans les bonnes valeurs de références.

Ce qui n’est pas bon ensuite, c’est de se servir au long cours de ces médicaments.

Ce n’est pas du tout leurs vocations, et vous devriez vous poser des questions sur votre vie, et sur votre hygiène de vie…

Ceci étant dit, continuons.

Ce qui n’est pas bon en revanche, c’est que ces valeurs de références vont avoir tendance à catégoriser la personne.

Nous sommes dans une société qui catégorise pour un oui et pour un non.

Je ne trouve pas que cela soit sain.

La psychologie humaine fait que cela peut fortement nous porter préjudice…

Rentrons un peu plus dans le détail, en parlant des valeurs de référence dans le diabète.

Indicateurs clefs

Il existe de nombreux protocoles, de nombreuses, enfin pas tant que cela remarque de mesures de référence.

C’est ce que je vais vous détailler tout de suite.

La première valeur de référence concerne la glycémie à jeun !

Glycémie à jeun, autrement dit, la proportion de sucre en circulation dans le sang, lorsque vous ne mangez pas, pendant au moins douze heures d’affilée.

Cette valeur est pratique pour déceler le niveau de sucre, lorsqu’il n’y a pas de processus de stockage de sucre.

Si ce niveau est élevé, problème !

À long terme ce n’est pas bon…

Continuons encore.

Nous avons un indicateur, un peu plus commun, qui montre, ou tout du moins, qui indique le niveau de tolérance au glucose, qu’une personne peut avoir.

Comment fait-on ?

On suit dans la pratique, la réaction du corps et de l’organisme lorsqu’il a absorbé une grande quantité de sucre.

Comment va-t-il réagir ?

C’est ce que l’on regarde.

Mais attention, c’est limité dans le temps.

C’est l’évolution de la glycémie durant les deux heures qui suivent l’absorption d’une solution qui contient soixante-quinze grammes de sucre pur …;

Enfin, nous avons l’hémoglobine glyquée comme indicateur.

L’hémoglobine glyquée, notée habituellement HbA1c va nous indiquer la glycémie moyenne de l’organisme sur les deux ou trois derniers mois, avant la prise de sang.

Si je ne me trompe pas, voici l’explication de cet indicateur, qui ressemble d’une certaine façon au premier indicateur.

Lorsque l’organisme n’arrive plus à stocker le sucre “en trop”, celui-ci va rester en suspension dans le sang.

Ou plutôt, ce glucose va s’accrocher aux protéines en circulation dans le sang.

Ainsi, de ce fait, on pourra mesurer, ou comparer, s’il y a beaucoup de glucose accroché aux protéines.

On en parlera dans de prochains articles, mais c’est ce surplus de sucre qui provoque ensuite de gros problèmes…

Finissons avec quelques chiffres

Je vous ai expliqué les méthodes utilisées aujourd’hui.

Pour être complet, voici les chiffres pour chaque indicateur.

Concernant la glycémie à jeun, vous devriez avoir 1,86 g par litre ou plus de sucre en circulation dans le sang.

Pour la tolérance au sucre dans les 2 heures il faut que vous ayez plus de 2 g par litre de sucre en circulation dans le sang après, donc, 2h. enfin, l’hémoglobine glyquée doit avoir une valeur égale ou supérieure de 6,5%.

Maintenant, nous sommes complet.

Dans le prochain article, nous parlerons de l’importance du pancréas dans la glycémie.

Prenez-soin de lui, sinon il peut vous causer bien des soucis.

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